Bertine Van de Loo

Les flics l’adorent, les voyous la respectent, les salauds gardent leur distance...

Détective privée ? Bertine n’y avait jamais réfléchi. La vocation lui est tombée dessus au détour des infortunes.
Elle a l’air un peu déjantée comme ça, mais ce n’est qu’une impression. Il n’y a pas plus droit et construit que cette Amérindienne au regard si doux.

La vie n’est pas tout à fait chienne avec Bertine. Elle le sait. Elle en a intensément perçu les contours en la partageant avec Clément. Elle en est reconnaissante jusqu'à la compassion.

Bertine joue du piano, elle y excelle. Elle aime les femmes, elle y excelle également. Elle vit dans un dépouillement matériel avancé, fuit le luxe comme une maladie. Survivance d’un passé monacal, ou affirmation d’un spirituel instinct ?

Bertine, as-tu quelque chose à ajouter ?

Juste un truc à dire aux lecteurs qui ne comprennent pas toujours pourquoi je suis comme ça. Dans mes livres, mon auteur parle de moi et de mes proches comme d’un monde de cabossés aux mœurs légères. Faut comprendre : un jour, nos enfances se sont fracassées ; on a juste refusé d’en crever et ça nous a rendus singuliers, constamment en recherche d’alternatives au monde qui nous est proposé.
Sachez-le, je reste animée d'un indéfectible attachement à la vie. D’ailleurs, pas de fausse modestie, je suis reconnue comme un antidépresseur naturel, avec mes enquêtes palpitantes et mon franc-parler. Vous avez du vague à l’âme, le blues de saison, des emmerdes jusqu’au cou : lisez-moi. Effet revitalisant garanti.

À bientôt sur votre table de nuit,