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Luxuriante du 8 août 2025

Les Éditions de la Luxuriance ont le plaisir de vous convier à une de leurs Soirées Luxuriantes. Ce vendredi 8 août 2025, nous recevons une invitée que nous apprécions beaucoup, raison pour laquelle toute la soirée lui est consacrée.

Invitée avec le cœur, je suis arrivée au Château avec du vin et mes bouquins.
Ils sont venus, des inconnus, qui ne le sont plus, ou moins (la correctrice fera remarquer plus ou moins innocemment l’importance, ici, de la virgule).
On a trinqué, brisé la glace qui avait fondu déjà, chaleur d’août oblige.
Et puis, j’ai dit qui j’étais et ce que je voulais qu’on retienne de mon rapport à l’écriture. J’ai lu des passages pour prouver mes dires et mes écrires (pour ceux qui douteraient encore de mon jeu avec la langue). Les mots lus ont fait rire, sourire, réagir, applaudir (vous savez que tous les verbes inventés depuis 1961 sont du premier groupe uniquement ?).
L’envie était là de poursuivre, de donner encore, au moins l’envie.
Alors, j’ai parlé de mon métier, de ce qui me fait lever chaque matin, de ce qui me nourrit, dans tous les sens du terme.
Dans l’assistance, j’avais un client (l’hôte de ces bois) et ce fut intéressant de lancer le débat. Si loin qu’il n’est pas revenu. C’est pas grave. On n’est pas fait pour revenir de tout.
Mais ici, avec ces pierres, avec ces gens non inconnus, leurs sourires, leurs questions, leur intérêt, il faisait bon d’être dans le partage. Alors, revenir, pourquoi pas ?

Anne-Sophie Guénéguès

La forme, c’est le fond qui remonte à la surface

C’est Victor Hugo qui le dit ; on peut le croire. Correctrice de métier, Anne-Sophie Guénéguès s’applique à faire coïncider fond et forme. Et c’est encore plus vrai dans ses écrits : c’est pourquoi elle s’exprime sous forme de nouvelles, mais aussi de pièce de théâtre ou, plus récemment, de roman.

L’écrit a tellement fait partie de sa vie depuis l’enfance qu’elle en a fait son métier et son mode d’expression privilégié. Écriture à quatre mains, collectif jeunesse, participations diverses font qu’une quinzaine de titres sont signés de son nom. Dans son dernier ouvrage, le roman En attendant, elle a fait entrer tout un village dans une salle de mariage, pour donner la parole à chacun. Car c’est la voix des gens qui la passionne, l’humain et les liens qu’il tisse avec les autres et le monde.

Anne-Sophie Guénéguès